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Ne pleure parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé.

Publié le

Tu avais l’art de rendre vivant cette sensation même que j’ai ressenti la nuit ou on ne pu plus jamais me considérer comme pucelle. Ce feu d’artifice qui dévore les entrailles, qui n’est sensé nous assaillir qu’une seule fois dans notre vie, lorsque l’on découvre le plaisir. Tu avais le secret pour que chaque rencontre de nos sexes soit une nouvelle première fois. Tu avais l’art de nous unir, l’art de me faire frémir. Un véritable artiste du plaisir.

Chacun de tes coups de rein faisait vaciller mon monde dans un univers plus lumineux que le cœur même des astres qui nous éclairaient, tes mains posées sur ma poitrine gorgée de chaleur, caressant délicatement le bout de mes seins, étaient sans doute l’incarnation même de la plus belle douceur qui ne m’ait jamais été donnée de sentir. J’aurais voulu que ce moment dure toujours, que cette extase nous tue, j’aurais pu mourir, toi en moi, ne serait-ce que pour mourir heureuse. Des gouttes perlaient sur mes tempes, mes cheveux s’entrelaçaient, mes lèvres se pinçaient, mes yeux se plissaient, et tu me regardais, heureux. « tu es belle » . J’aurais pu être tienne jusqu’à la fin de notre éternité.

Tu as préféré être seul à la fin de notre étreinte. Les draps encore tièdes, tu es parti en même temps que la nuit, « Carpe Diem » furent tes derniers mots et la seule explication de ma soudaine solitude. Abandonnée sur l’oreiller, rongée par le manque imminent de tes caresses, je ne peux aujourd’hui encore m’empêcher de repenser à ce moment de bonheur. Je pourrais te hair, t’en vouloir, te hurler les pires vacheries possibles et imaginables, être en larmes et me plaindre de ton absence, mais après tout, merci pour ces instants de plénitude, car ils sont aujourd’hui encore les seuls responsables de ces quelques étincelles que l’ont peut lire dans mes yeux.

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